Ce numéro propose de s'intéresser à la traçabilité migratoire qui est le fil conducteur de ce dossier. Sans être évoquée explicitement, elle est présente comme méthode d'analyse dans chacune des études présentées dans ce dossier. Chaque contribution est l'occasion d'une lecture critique d'usages des traces numériques dans les études migratoires
Ce dossier explore la migration indépendante de mineurs à partir de trois entrées principales : 1) les aspects juridiques 2) les aspects sociaux, 3) les aspects identitaires et psychologiques...
Le rôle de la communication dans les représentations des identités collectives - et tout particulièrement de souligner celui des médias des minorités ethniques en termes de production et de représentation identitaires
Israël est devenu un des nouveaux Etats dans le système migratoire international. Cet article a pour but d'explorer cette nouvelle donne sociale caractérisée par une combinaison de facteurs sociaux reposant à la fois sur des dynamiques sociales internes et des dynamiques issues du processus de globalisation et définies sous l'opposition « global versus local ».
Ce livre présente un champ de recherche sur 3 ans à propos des diasporas, l' organisation sociale et spatiale qu'elles impliquent
Le présent ouvrage, à travers une épistémologie critique du concept de diaspora, propose des outils pour mieux décrypter ce fait de nos sociétés. Les textes réunis, issus de disciplines variées (sciences politiques, sociologie, géographie, anthropologie et histoire), présentent les usages, le sens et la pertinence du terme dans leurs domaines respectifs et articulent une approche théorique (les diasporas comme " négation de l'idéologie géographique ", le diasporisme ethno-national, le réexamen du couple mobilité/sédentarité) et des recherches empiriques qui portent sur les diasporas arménienne, juive, grecque, palestinienne mais aussi les diasporas " noires " et Les nouvelles diasporas d'Europe de l'Est et de la Méditerranée issues du contexte post-soviétique ou des circulations migratoires reposant sur les réseaux commerciaux maghrébins et turcs.
Etude du cas des migrants roumains non juifs en Israël.
Après avoir tant espéré dans la Déclaration de principes d'Oslo (1993), les années quatre-vingt dix se sont refermées sur une situation d'enlisement du processus de paix qu'est venue confirmer le second soulèvement palestinien - l'Intifada Al Aqsa - et le recours à des actions militaires de plus en plus massives du côté israélien. Les échecs successifs des négociations (à Camps David, 2000, à Taba, 2001) ont eu pour conséquences de replacer le "nombre" au coeur du conflit israélo-palestinien. C'est ce recentrage sur la donne démographique, qui avait perdu de sa centralité lors des années quatre-vingt dix, que cet article tente d'analyser pour mieux saisir la réalité de la stratégie territoriale d'Israël. (résumé de la revue).
Face à l'éveil migratoire de la population juive d'ex-URSS au lendemain des événemements de 1989, Yitshak Shamir, alors premier Ministre d'Israël, affirmait qu'une grande immigration nécessite un grand Israël. Après une décennie d'immigration où la démographie israélienne a été revivifiée par l'entrée de près d'un million d'ex-Soviétiques, il convient de mesurer les résultats de la relation établie entre population et maîtrise territoriale. Cette communication s'efforce de comparer les logiques de l'Etat et les logiques des migrants en prenant appui sur l'actuelle géographie de la population dans le Neguev, la Galilée et territoires occupés, hauts lieux de cristallisation de cette relation.
Avec le retour en nombre des juifs d'ex-URSS et d'Ethiopie, Israël a dû réapprendre à être un pays d'accueil. Mais leur intégration a été laborieuse avec une communautarisation croissante surtout visible dans la vie politique.
La migration des juifs d'URSS est l'une des conséquences de l'effondrement du bloc soviétique qui a entraîné le départ d'une part importante des minorités ethniques de l'ex-URSS vers l'Occident. Ce texte est issu d'une recherche en Israël sur les pratiques spatiales liées à la présence d'immigrants d'URSS. Leur arrivée a revivifié, notamment entre 1990 et 1991, l'interprétation sioniste de l'immigration en Israël et a réactualisé la question de la "guerre démographique" entre Palestiniens et Juifs. Avec une croissance annuelle stimulée par l'immigration, le gouvernement israélien a repoussé la date d'une éventuelle parité juif/non juif. En outre, cette immigration a permis à Israël de poursuivre ses projets d'aménagement du territoire, étroitement liés à sa politique stratégique.
Ychouv, Aliya, "L'Etat des Juifs", Israël, ces mots résument le propos de l'article qui vise à retracer les trajectoires migratoires qui se sont succédées depuis la création de l'Etat jusqu'à nos jours. De par la diversité et l'importance de ces flux migratoires, l'auteur a entrepris de lire ces mobilités dans l'idée du déroulement d'un continuum migratoire où la dialectique "centre-périphérie" s'est au fil du temps, complexifiée et diversifiée. Ainsi, cette lecture présente les temps majeurs de ce continuum à travers les dynamiques des mobilités juives et leurs impacts dans l'édification de l'ethos national en Israël. Un tel prisme d'observation conduira inévitablement vers une analyse des mutations dans les rapports "Israël-diaspora" et vers l'identification d'une territorialité juive post-sioniste.
Cet article contribue à la connaissance des conséquences migratoires issues de la dislocation du bloc communiste. Depuis 1989, plus d'un demi-million de juifs ont quitté l'ex-URSS pour Israël. L'Etat hébreu est ainsi devenu l'un des principaux pays dans le monde à ressentir les répercussions de cet événement géopolitique majeur. Dans cet article, l'auteur tentera donc d'exposer, grâce aux premiers éléments de recherche, les caractéristiques de cette migration et de répondre aux interrogations inhérentes à cette problématique : qui sont ces migrants, quelles sont leurs motivations et quelles sont les conséquences de cette immigration dans cet espace, tant tourmenté et controversé, qu'est l'Etat d'Israël.